D'entrée de jeu, La Mort était venue vers elle se pencher, telle une mauvaise fée. Et depuis lors, ne l'avait plus vraiment quittée. Que ce soit parcequ'elle envisagea et tenta une bonne partie de sa vie, de terminer ce qui n'avait pu être terminé, ou parceque de nombreux proches, plus ou moins jeunes, à la Vie furent arrachés...
Qu'elle se soit ainsi battue pour perdurer, cette ténacité précoce à être et résister, l'intriguait étant donné toutes ses tentatives ultérieures de destruction massive ...
Tout le pathos de son existence remontait à son esprit, tel une envie de vomi...
Cependant, elle n'eut guère trop le loisir de s'y attarder et surtout de l'écrire, car lui revint, comme instinctivement, à l'esprit, une reflexion d'Oscar, ce très jeune homme, écrivant divinement bien pour son âge, sur "Bienvenu au Cinéma", ce site consacré au septième art, où elle avait crée, elle aussi, un blog en 2006, suite au choc/terrassement provoqué par le visionnage du film de Marc Forester: "Stay".
Création sublime, selon elle, étant donné le thème, si proche de ce qui hantait depuis tant d'années sa vie, et aussi du fait de la mise en avant de cet acteur pour elle inconnu auparavant, qui lorsqu'elle le vit, fit immédiatement flasher sa corde sensible, esthétique et son coeur: : Brian Blanchet (R.G.) ***
Frappée également par le style si matûre et subtil d'Oscar, malgré ses quinze ans, à l'occasion d'une lecture de sa critique dudit film, elle l'avait contacté par message privé et ils avaient, dès lors, une "cybercorrespondance" entamé.
Internet était à ses yeux un merveilleux outil. Tant d'informations à portée de souris et salon, et surtout tant d'êtres à qui le "virtuel world" pouvait lui permettre d'être reliée aussi facilement qu'il l'était d'effectuer un simple "clic"...
Toutes ces âmes qu'elle pouvait potentiellement croiser, et que ses chemins réellement battus, ne lui auraient peut-être jamais permis de rencontrer, ne serait-ce que par l'éloignement géographique...
Cela pour elle constituait un lien précieux et merveilleux. Dieu commençait-il à s'immiscer au sein de l'Humanité ?
En effet, selon Isis, l'omniscience semblait se dessiner par le truchement du web. Un exemple qui lui venait à l'esprit plus sûrement qu'aucun autre: les forums de discussions.
Il était, à son époque, possible, de poser et diffuser une question, à laquelle de très nombreuses réponses pouvaient dès lors, être apportées.
Touchant du doigt la globalité des facettes possiblement concernées. Tout un chacun disposant d'une parcelle de Vérité, pouvait l'énoncer et ainsi sa pierre à un formidable et gigantesque édifice apporter.
Dans le même ordre d'idée, l'omniprésence par la toile, semblait aussi se dessiner. En effet, tous les continents terrestres tendaient à s'équiper informatiquement et à se rallier, se relier ainsi au reste de l'Humanité.
La loi du Karma effleurait alors son esprit ... ? Pourquoi beaucoup ne parviennent pas même, à pouvoir envisager d'accéder à une, ne serait-ce, que très rudimentaire, instruction ? Pourquoi tant d'êtres, et cela aussi constituait également aux yeux d'Isis, mais peut-être plus particulièrement même, une insoutenable conséquence de notre "système de chose actuel", pourquoi tant d'âmes humaines incarnées ne disposaient elles pas même, d'un toit sur leur tête, et ainsi de la possibilité, droit fondamental de l'Homme, à être en sécurité ? Ce monde, au lieu d'être le Paradis qu'il était parti pour être, disposant de pratiquement tout pour cela, ne présentait pour elle, hélas trop souvent, que l'aspect sombre et rétrograde de l'Enfer ... Peut-être en partie du fait de cette évidente et frappante inégalité dans la possibilité de sa vie gagner (quelle horrible expression d'ailleurs: la vie ne serait pas tout simplement, non, il faudrait en plus la gagner, à défaut de quoi ? De la perdre ... C'est hélas ce que l'on peut souvent observer !), certains ne parvenant guère à avoir, convoiteraient dès lors, ce qu'autrui possède et parfois ostensiblement affiche, entrainant, tous ces vols, meurtres et autres vils actes de barbarie. Non seulement il n'est guère simple pour la plupart, d'acquérir cet argent devenu omniprésent et -potent, pour obtenir tous ces biens achalandés à foison, jusqu'au trop plein, et quand, enfin, on les obtient, il faudrait mourir de peur, de crainte de se les voir ravir ....
Ahhhhh Quelle époque formidable !!! To be continued ...
(Nous sommess le mercredi 24 avril 2013, et je reprends la lecture et retranscription de cet écrit commencé en 2006 et interompu en 2008 ...)
"la Proust des mathématiques" ainsi l'avait qualifiée autrefois ce professeur de sciences associées démontrait des lignes durant, omettant souvent d'être clairement intelligible, axiomes et autres postulats de base. Longues étaient ses phrases, qu'il fallait parfois lire en quasi "apnée".
Elle n'avait guère beaucoup changé de cette classe de première S (comme Scientifique ...),
(20 mai 2013:)
alors qu'elle avait près de 17 ans, à cette période anté-qurantaine, qui à ses yeux, constituait un immense pallier.
Digressions sans fin étaient son lot commun. Ici encore une fois, elle n'aura guère explicité ce que ce jeune Oscar avait pu lui dire et qui retînt son esprit, l'obliquant vers une probable et salutaire pause dans l'exposition, impudique, par ailleurs, de son "destin" ...
Oscar qu'elle appréciait beaucoup, presqu'étrangement, puis finallement pourquoi ce qualifiquatif s'interogeat-elle en l'écrivant ... Nan !
Oscar lui avait écrit quelquechose après qu'elle lui eut révélé son désir d'écrire un opuscule, qui bien sûr, serait une sorte d'autobiographie, plus facile pour un premier essai livresque, ne nécéssitant guère tant d'imagination, puisqu'il s'agissait "simplement" de narrer, de façon néanmoins romancée, le cours de ce qui venait facilement à chaque esprit à priori: sa propre vie.
Le temps de retranscription étant très éloigné du temps d'écriture initial, elle ne se souvenait plus de ce que ce jeune homme lui avait écrit exactement, sachant qu'à la rédaction, une note avait été laissée, à savoir aller chercher sur le site où ils s'étaient rencontré son message exact ...
Elle avait essayé et n'avait pas retrouvé ... Peut-être s'agissait-il d'un message qu'elle avait noté sur une enveloppe le jour de lecture ...
L'accumulation de ses papiers était telle, qu'elle ne pouvait pas même envisager de rechercher cette enveloppe dans cet océan de paperasse qui s'entassait derrière ses placard de "rangement" ...
Elle croyait se souvenir vaguement de l'idée du conseil de ce très jeune homme (dont elle soupçonnait éventuellement le mensonge au sujet de son âge, ne pouvant réellement concevoir qu'outre un "génie" un jeune homme de 15 ans seulement, puisse produire de tels écrits, trop riches, trop excellents ...), visant à lui dire qu'il fallait éviter l'étalage probablement gênant voire indécent d'un pathos peut-être trop aïgue ...
Le 22 mai 2013:
Elle se souvînt que le responsable des ressources humaines de sa direction, la d.e.v.e. (direction des espaces verts et de l'environnement) lui avait conseillé exactement la même chose.
Il l'avait reçue en 2006, ayant encore écrit à tous les niveaux les plus élevés de la Ville de Paris, jusqu'au ministre de la cohésion sociale et de la parité au gouvenement (! ...), afin d'être entendue et de pouvoir plaider sa cause liée à des faits du passé, cette mutation d'office imposée par une hiérarchie complice d'abus de pouvoir, petits, comme il en existent des millions de tous milieux, mais peut-être surtout les plus bas situés, dans cette grande échelle sociale ...
Car malgré ses potentiels, ses capacités galvaudés, gâchés de façon quasi incompréhensible, et la quasi certitude jeune de pouvoir prétendre à un avenir professionnel "doré" sur la base des résultats excellents obtenus et observés, , c'est bien tout au bas de l'échelle qu'Isis avait fini, peut-être assez lamentablement, par échouer (telle une baleine crevée ? ...)
Responsable de ressources humaines, qui après l'écoute patiente d'une grande partie de ses déboires, déja ébauché par la probable totale lecture des 26 pages (!) manuscrites, qu'elle s'était sentie poussée à envoyer, afin de son cas expliciter, lui avait tout de même conseillé d'éviter autant ainsi sur ses menus problèmes de s'épancher ...
En effet, avait-elle comprit et conclu, que peuvent en avoir à faire les autres, ces autres n'étant ni de sa famille, ni de ses proches d'une manière ou d'une autre ...
Chacun ayant sa propre vie , ses propres inévitables tracas en cette existence et n'ayant pas forcément envie d'en rajouter une louche avec l'écoute de ceux d'autrui, étranger et lointain selon leurs critères .... L'empathie et compassion n'étant pas parmi les hommes une caractéristique si répandue ...
Néanmoins il faut rendre à César ce qui lui appartient, cet homme malgré sa position lui avait néanmoins conseillé d'écrire, lui disant qu'un fonctionnaire avait tout à fait le droit en dehors de son travail de créer et pourquoi pas même retirer un bénéfice de ses créations ...
Merci donc à cet homme, charmant au demeurant, et juste manifestement car il était aussi ressorti de son discours qu'un supérieur hiérarchique, à partir du moment où il était avéré qu'il avait fauté, pour lui, était considéré comme fautif bien qu'appartenant à la hiérarchie .
Cependant comment prouver des agissements intelligents pesés de façon à ne pas être dévoilés et comment compter sur le témoignage de collègues témoins et informés, ayant peur de représailles ? ...
Quoi qu'il en soit, elle avait au moins eu la satisfaction d'être reçue, entendue et quelquepart reconnue dans ses capacités, puisqu'elle fut encouragée à construire ailleurs, autre chose ...
Bien qu'il ait quitté son poste depuis un moment, je remercierai toujours Mr H. pour son attitude franche et positive. La Ville devrait s'accorder le concours de davantage de cadres de cette catégorie !!!
Grand merci à lui ***
(23 mai 2013:)
Néanmoins bien qu'Isis soit parfaitement consciente du fait que nous soyons légion à nous débattre parfois âprement dans l'existence, elle pensait que l'observation de toutes ces histoires personnelles observées avec une certaine "hauteur" ou un certain recul, retraçait un aspect quasi "identitaire" de notre société, réceptacle concerné.
Peut-être même était-ce le rôle ou travail de professionnels tels que les sociologues, psychologues, psychiatres et autres "psy' ", d'analyser la somme de ces évênements apparemment insignifiants et isolés ...
Il s'agissait selon Isis de témoins de leur temps pour des sujets limités et donnés, faisant néanmoins partie de l'Histoire globale d'une Humanité.
Son cas, bien qu'individuel, et quelquepart unique, n'était guère isolé. Il présentait forcément des similitudes avec d'autres histoires personnelles ailleurs ou d'un autre temps.
D'ailleurs c'est peut-être bien aussi cela, qui induisait une certaine difficulté à se faire "reconnaitre".
Pour certains, vous n'êtes qu'un être parmi tant d'autres, avec un vécu plus ou moins similaire à beaucoup d'autres. Nous sommes quelquepart, en quelque sorte, "noyés dans la masse". Pourquoi, vous, sortiriez du lot ?
Cependant pour Isis, chaque individu est unique, semblable à aucun autre et dispose de richesses intérieures, qui peuvent forcément apporter quelquechose à autrui.
Il lui semblait parfois disposer d'un Immense Respect de la Vie ...
Et se demandait si elle n'appartenait guère à un groupe d'humains assez restreint ...
(24 mai 2013:)
Certes une vie est limitée terrestrement, dans le temps notamment. Sur une journée, il nous faut du temps donner à diverses choses dont bien sûr, pour la plupart, le travail, qui pour le commun des mortels occuperait plus ou moins 8 heures. Il faut s'y transporter, avant se préparer et laver, manger, et par ailleurs son ménage et courses effectuer, dormir et autres activités plus ou moins obligées effectuer ... Et ensuite trouver des plages pour ce qui nous agrée réellement vraiment ...
De ce minutage concrêt, sachant que le temps hors travail salarié et surtout autre, est aussi compté, il est clair que le temps que l'on peut accorder à autrui est, hors activité de type "social", limité.
Il faut de ce simple fait, trier, choisir, donc exclure ...
Il ne semble guère aisé de passer des temps "de qualité" (clin d'oeil à --- pseudo de ma soeur--- _-)) avec un nombre trop important de personnes et de leur accorder une place significative dans notre esprit et vie.
Il ne semble pas possible à priori, d'aimer tout le monde.
Car accorder de l'attention, c'est selon Isis, déja aimer ...
Elle pourrait préciser à ce jour qu'aimer s'est donner une priorité dans sa vie, se rendre disponible pour ...
Cependant, selon elle, quoi de plus important dans une vie que l'Amour ?
A cela chacun répondra en fonction de ses propres valeurs, qui le conditionnent. Sont-ce seulement les notres ou aussi peut-être surtout, celles qui nous furent inculquées ... ?
Avons-nous bien fait la différence entre ce qui nous serait propre et ce qui nous viendrait de notre environnement ? Parents, famille, amis, proches divers et variés, société ...
Quels sont nos réels désirs personnels, nos réelles aspirations, inclinaisons ?
Il semblerait que cette question n'amène guère toujours une réponse limpide et évidente ...
(27 mai 2013:) Pour Isis,plus son temps s'écoulait et plus il lui semblait que le fondamental pour elle, étaient les autres, l'Amour, le partage, la Solidarité, la Fraternité et autres valeurs associées. L'harmonie, l'équilibre, le respect, la tolérance, la recherche des "vraies valeurs" et "connaissances existencielles" de la vie. Seuls ces éléments selon elle, pouvaient donner du sens à l'insensé.
(Vendredi 07.06.2013:)
Car enfin, point besoin d'aller les débusquer dans des lieux reculés où elles seraient bien dissimulées, les Horreurs et monstruosités, faits de l'Homme lui même, sont légion et point besoin pour cela d'aller forcémment littéralement au front.
Les médias et informations, notamment télévisés, nous abreuvent assez quotidiennement de leurs menus détails choisis, car ici aussi face à l'immensité de la profusion, il faut discerner.
Isis ne regardait plus les infos, elle n'écoutait même pas la radio, ni encore moins ne lisait les nobles écrits journalistiques et peut-être davantage objectifs ...
Quoique ...
Au risque d'en choquer certains: "Quoi, tu n'es pas au courant de ce qui se passe au Darfur" !!! ???
Et bien oui, et non Simone ... !
(Jeudi 1er août 2013):
Je sais que mon acteur fétiche Brian Blanchet, a un projet de réalisation cinématographique sur le drame des enfants-soldats en afrique et donc quelquepart milite pour cette "cause". Maintenant connaître par le détail, les meurtres insoutenables commis: non !
Je n'ai pas cette autre "badau-attitude". Je n'aime pas regarder les accidents de la rue non plus, et peut-être m'en repaître. Je passe et prends bien soin de ne point les lorgner.
Je ne suis guère de toutes ces horreurs "voyeur" et crois que si j'étais à la place de l'accidenté(e), je n'aimerais guère, au cas où je pourrais encore le "conscientiser" ainsi être observé(e).
Pitié de la pudeur, suis-je tentée de songer.
(Mardi 6 août 2013:)
Malgré toutes ces valeurs prônées, Isis demeurait un être humain avec ses faiblesses: elle n'aimait guère certains comportements, qu'elle tendait à critiquer.
Et pourtant Dieu sait que sa vie l'avait menée à s'orienter vers une certaine spiritualité, qui lui enseignait qu'il valait mieux éviter de l'opprobe sur les autres jeter.
Il lui fallait plus simplement mettre en pratique le plus possible le concept de tolérance, qui lui semblait pourtant important pour établir des relations avec autrui, sereines et constructives.
(vendredi 9.8.2013):
Car elle était persuadée qu'une communication "non violente", qui n'agresse guère l'autre, contribue à l'instau-
ration d'une harmonie et d'un bien-être, qui généralisés, se répandent à nos poches, qui à leur tour, étant sereins, transmettent des vibrations positives à leur entourage, et ainsi de suite, comme une tâche d'huile, qui très vite prend une plus qu'immense ampleur.
Cependant, même déja avec le plus de douceur possible à l'égard d'autrui, nos bonnes intentions et vibrations, se heurtent parfois à la souffrance de celui-ci, qui dès lors, nous la renvoie en pleine face.
Et il n'est pas toujours aisé dès lors, de ne guère céder à cette forme de facilité, qui consiste à blesser, à renvoyer à l'émetteur une bonne once de violence ...
La souffrance génèrerait une forme de violence à l'égard de soi-même et des autres, qui elle aussi disposerait de cette même propension à se démultiplier de proche en proche !
La violence engendre la violence, est un petit refrain bien connu, et celui-ci se conçoit fort aisément dans certains cas !!!
Il s'agit peut-être, arrivés ici, d'évoquer le degré de "mâturité spirituelle" des individus concernés.
Car Isis semblait en être quasiment persuadée, un être qui un jour, prend une certaine conscience de l'existence d'une "autre réalité" que celle du seul matériel, matérialisme cartésien de surcroît, et qui cherche ..., s'ouvre fatalement à la nécessité d'évoluer.
Car en qualité d'humains, terriens, nous serions ici bas pour "apprendre des leçons", quelquesoit notre âge, même hors temps d'études, par nécessité ou plaisir.
Il y aurait des Lois dites Universelles, qui permettraient d'avancer dans la vie, comme d'une certaine manière la Philosophie, qui aime la Sagesse et celle-ci consisterait, selon Isis, à rechercher les grandes questions métaphysiques, éternelles et sans réponses indiscutables, chacun étant libre d'y répondre en fonction de sa sensibilité et ressentis ...
(PAUSE:
L'auteure ayant perdu son père durant l'écriture de cette partie, elle aura interrompu momentanément celle-ci.
Décès intervenu le 20 mai 2008 ...)
(Mercredi 14.8.2013):
Que d'évênements "grand-guignolesques" se déroulèrent à l'occasion du départ de ce grand homme , par elle tant aimé ...
Une belle-mère désaxée, qui l'accusa à la gendarmerie de la petite bourgade normande où elle parasitait cet homme trop bon, de son meurtre, dont elle aurait très bien pu elle même aussi l'accuser, étant connu que le stress favorise l'apparition des cancers et que ce père émérite, malgré les erreurs dont elle put l'affûbler, souffrit beaucoup moralement d'abord auprès de cette femme,
puis isolé avec elle là bas, se laissa, selon elle, mourir. Il était "naturellement" décédé d'un cancer du système digestif et certainement pas aidé par sa fille aînée, qui au contraire l'avait assisté une grande partie de la nuit, alors qu'elle, compagne, soit disant, avait choisi de dormir, ronflant bien vulgairement,la bouche béante, bien qu'informée qu'elles étaient toutes deux par l'infirmière venue comme chaque soir au domicile, du décès imminent, certainement dans la nuit.
Et d'ailleurs, suite à sa plainte, calomnie immonde, elle qui l'accompagna près d'un mois durant et surtout lors de cette longue et interminable nuit d'agonie, l'auteure finit, agacée par la suite d'accumulation d'actes irrespectueux envers elle et même sa fratrie, par aussi l'attaquer pour dénonciation calomnieuse et l'accabler auprès du procureur de Paris en son t.g.i. où elle fut par ailleurs professionnellement assermentée ...
Mais la perte, l'absence de celui qui contribua à 50% à sa vie façonner, là bas au fond d'elle-même sourdait en tristesse immense qui se transmua en chute d'eau dévastatrice ...
(Mardi 20 août 2013:
Bien qu'à ce jour de reprise d'écriture, la douleur lui avait semblé un peu s'atténuer ...)
Rien il n'en était , elle put le constater lors de ces quatres jours passés dans la maison achetée par ce défunt et fort regretté père, où les souvenirs et larmes n'avaient cessé d'affluer ...
Deux jours plus tard, elle fêterait pour la première fois , sans au moins, un de ses forts gentils petits messages, son trente septième anniversaire ...
(Samedi 24 août 2013):
Moment charnière certainement, comme il s'agissait aussi d'un changement d'influence numérique selon la numérologie.
Du 7, elle passerait le 26.08.2008 à 5h45 à la vibration du 8: chiffre karmique, du temps de la récolte, des valeurs sonnantes et trébuchantes de l'argent, du pouvoir, de l'évolution professionnelle et/ou spirituelle, de la Justice, voire de la chute ...
Justice, elle allait, selon elle, la faire cracher cette saleté ... 10000 euros de dômmages et intérêts au moins.
Et pas simplement pour la susdite dénonciation calomnieue. Pour tout ce reste, dit irrecevable en justice, soi disant ...
Que cette ôdieue femme ait usé d'un dégoutant chantage, utilisant les deux dernières filles de ce père, âgées de 6 et 8 ans, menaçant leurs vies devant elles, et dans son pays Haîti , d'avec elles retourner, s'il ne venait avec elles trois en normandie habiter,
(Mardi 27.8.2013):
alors qu'après moultes disputes, trop usantes pour cet homme doux, avide d'Harmonie, une autre femme de ce genre, son coeur et vie avait conquis. Ce qu'elle avait pressenti et ôdieusement découvert, considérant dès lors qu'il convenait de séparer "son mari" de cette "voleuse d'homme", ne reculant ni devant les appels mensongers, ni la filature, ni l'étalage éhonté du soit disant "adultère" n'étant pas même mariée, devant un voisinage interpellé scandaleusement, ce qui ne pouvait qu'embarrasser au plus haut point ce père soucieux de respectabilité et discrétion ...
Il quitta donc cette furie furieuse, et le lui dit, après qu'elle eut exposé ses affaires dehors sur le trottoir à la vue de tous, ne l'assignant point cependant, comme il avait dit néanmoins, un autre jour de colère, qu'il le ferait, au tribunal pour la garde de ses deux filles demander.
Quelle chance elle eut que cet homme les conflits trop violents n'ait guère recherché ...
(Mercredi 28.8.2013):
Il fut gentil, elle ne le serait point et comme elle lui avait "prédit": "Si papa meurt, nous reglerons nos comptes, et ce sera un combat de Titans, car tu n'es pas une mince affaire et je ne suis pas une mince affaire non plus, malgré toutes les depressions que tu m'as vue faire".
Comme elle le lui écrit en guise de probable dernier message s.m.s. "La roue tourne ma belle, tu vas récolter".
Comment même avait elle pu oser sur son père, lorsqu'il était affaibli du genoux, sa propre canne lever ?!
Le certificat médical ouvrant droit à trois jours d'arrêt de travail, suite aux coups reçus de cette folle, aux dires affirmatifs de ce père et de sa seconde femme Floretta, en cette période, fut en bonne et dûe forme transmis et au procureur de Caen, région normande où cete "saloperie" avait osé sans vergogne contre elle plainte poser et à celui de Paris.
(Lundi 02.09.2013):
Paris où en qualité de victime, elle s'était enfin décidée à porter plainte, ayant auparavant beaucoup promis à des proches inquiets des suites du décès et surtout de de son énorme colère contenue, de rester tranquille et laisser couler, afin de ne guère trop les choses envenimer. Uniquement afin de ne pas troubler le repos de son père, très évoqué par cette famille emprunte de religiosité ...
Mais son âme et conscience en avait soufflé triomphalement autrement !
Cette punaise noire et fort malodorante, elle allait maintenant puissament l'écraser et lever le glaive de la Justice afin de venger son père tant aimé, que cette odieuse femme excessive et vénale avait selon elle, à la vie arraché lui faisant vivre l'enfer après l'avoir détourné de ses projets initiaux, à savoir partir en Afrique une fois retraité...
(samedi 21.9.2013):
En attendant ... Yes, les vacances à Cassis près de Marseille, cette plage,cette luminosité, cette légèreté de vivre, lui décollaient l'esprit un peu de toute cette cruelle autre réalité ...
Merci à la prime alors perçue pour ce billet vers Marseille et la planète Cassis où à l'âge de 12 ans, elle découvrait pour la première fois la méditterranée ...
Cette auberge dite de jeunesse,perdue, cette fois ci, dans les calanques, lui fut certes d'un plus que pénible accès, affublée qu'elle était, quelle idée (!), d'une valise à traîner, et à roulettes de surccroît, que les gravillons et pierres faillirent envoyer valser, dans cette nature merveilleuse certes, mais fort aride et sauvage ...
(Samedi 28.9.2013)
Quarante cinq minutes au moins durant lesquelles elle crût défaillir, sous le cagnard méridionnal de haute après-midi, à monter, monter sans cesse, en "lacets", cette voie d'accès si rude dont son souvenir était exempt eu égard à la première période d'il y a vingt cinq ans.
Et pour cause, elle s'était fourvoyée. Cette auberge n'était pas du tout celle de ses jeunes années avec ses comparses de c.m.2 partagées ...
Celle ci était plus petite, sans douche dignes de ce nom, mais munies d'un espace de grands lavabos communautaires ou nues totalement, les femmes allaient dévêtues, afin de leurs corps épurer de leurs quelques menus saletés.
(Dim 29.9.2013:)
Que de beaux seins cette Lisa, 23 ans, italienne de Milan venue avec son amie Julia en voiture. Quelle sympathie à son égard immédiatement fut manifestée ...
Mais quel imbécile ce vieux chnoque de Georges, ami de Pierre, qui pourtant fort sympathique au demeurant lui sembla. Parole aérienne, tel son défunt père, elle se lâcha du coup et fut cruellement rappellée aux dures réalités de la vie et du groupe: tous différents et pas forcément tolérants ...
Il lui fit comprendre fort hypocritement qu'en paix il aimerait dîner, demande à laquelle, bien sûr, elle accéda promptement. Cependant l'outrecuidant dès los ne cessa plus de disserter ...
Ahhh ainsi donc sa verve énergique et fort prolixe avait fini par l'indisposer, habitué qu'il était à tout l'espace occuper ...
Cela très vite, elle le comprit et ne manqua guère de lui évoquer tout aussi subtilement qu'il le fit et cependant bien plus franchement, car certes envahissante elle pouvait être, et donc tout aussi directe et sans gêne dans le dit être, néanmoins elle savait comprendre qu'elle pouvait certains gêner et dès lors s'adapter.
Pourtant lorsqu'il s'étala trop fort pompeusement sur Van Gogh avec ces belles et fort jeunes vénus, elle s'excusa auprès de Francesca près du bord de table et prit congé, pour ne plus, parmi eux, se repointer de la soirée ...
Elle avait pourtant auparavant bien hésité, entre le respect dû à un être humain, de surcroît plus agé, mais elle ne put au final, à tant s'ennuyer, se résigner.
L'affront était lancé ...
(Lundi 30.9.2013:)
Elle craqua sur un maître-nageur sauveteur, brun, ressemblant, par ses lèvres lippues notamment et son port quasi systématique de lunettes noires, au chanteur-musicien Richard Ashcroft. Elle l'observa deux jours durant. Le premier, il lui adressa la parole, dans le cadre de ses fonctions, lui demadant de se rapprocher du "troupeau" afin de nager dans le périmètre accordé, parcelle ridicule, selon elle, de cette si belle et surtout vaste méditerrannée ...
Elle alla dès lors le voir après son périple de natation, lui demander pourquoi une telle intervention.
Il y aurait de la pollution se répandant dans l'eau, lui avait-il répondu ...
Elle profita de l'occasion pour lui demander quoi était situé derrière les "barbelés", du moins clotûres érigées, qu'au loin on pouvait observer. Etait-ce privé ? Non, juste interdit lui avait-il répondu. Pourquoi des êtres y évoluaient-ils alors, s'enquerra t-elle ?
Ils grimpent à leurs risques et périls, observa t-il, ajoutant que des effondrements de pierres du haut de la corniche étaient à craindre dans cette zone.
Elle se dirigea trois fois sur deux jours, à son poste de surveillance, emprunter une cuilère deux fois et demander à éventuellement, si possible, recharger son portable la troisième fois, n'y croyant guère trop, mais tentant tout de même, comme elle aimait à le faire, en guise de défi envers elle même ...
(Mercredi 2 octobre 2013:)
Le troisième jour, absent, elle demanda à l'un de ses collègues, précisant en préambule que c'était un peu embarrassant, s'il pouvait lui communiquer son prénom.
Et même lui dire quand il reviendrait travailler. Elle ajouta qu'elle organiserait son retour à Paris en fonction de cela ...
Il alla dès lors sur le champs s'enquerrir du nom du jeune homme ...
Fabien ... Vingt et un ans !
Elle s'exclama alors qu'elle devait avoir un problème à tomber toujours sur des jeunes de vingt ans à trente sept !!!
(Mardi 8.10.2013)
Elle laissa l'enveloppe et le mot préparé la veille, avec un bras tendu, sobrement mais sûrement, ajoutant lestement son numéro de portable.
(Mardi 22.10.2013:)
Elle pensait repartir tout de même le lendemain et aurait bien avec lui bu un verre avant son départ, s'il y était, bien sûr, disposé ***
Ce qu'elle avait précisé dans son courrier.
Le bienveillant collègue l'avait apellé avant son départ de la plage, mais lorsqu'il lui dit qu'il lui avait bien transmis les choses et ne savait pas s'il l'appellerait ou non, ajoutant bonne soirée quand même, elle se dit: s'est cuit, c'est mort mort, fini !
En effet il n'appela guère.
Par contre le lendemain, un lundi, vers 9h30 un appel inconnu illumina l'écran de son portable. Elle rapella un autre numéro visible ayant appellé avant, Sting et Police "Sended i an s.o.s." lui répondirent ...
Elle laissa un message supposant qu'il pouvait s'agir de lui, qui avait tout même perturbé gravement au moins une de ces nuits, l'amenant à se lever, prenant bien soin de ne personne dans cette chambre commune réveiller, pour trouver un lieu tranquille afin de s'apaiser ...
Rien n'y fit, l'identité de son appelant mystère, elle ne découvrit !
Persévérante, elle conserva précieusement ce numéro et ce ne fut qu'en 2011, chez Marie-Laure appellant encore, et l'autre part du téléphone décrochant, qu'elle le découvrit ...
Il s'agissait bien de lui ... Il lui dit qu'à l'époque il n'était pas seul ... Le reste elle ne s'en souvînt bizarrement plus, et comme à son habitude, elle perdit ce téléphone et ce fut réellement la fin de ce reste de "lien" ***
En tous les cas à l'époque, en 2008, un sentiment cuisant et douloureux d'échec "amoureux" la tirallait insidueusement.
(Long temps de "jachère"/ 21.07.2014, reprise de retranscription motivée par sa mère "spirituelle" qui s'attèle à la rédaction d'un livre contant l'histoire de ce restaurant-bar, où notre Seigneur rattrapa l'auteure en 2012 en totale chute ... Le lien fut clair: le but de son autobiographie devait rejoindre le parcours de ce livre et avoir pour mission claire de réveler de quelle manière Dieu agit dans les vies, dans une vie, dans sa vie ...)
Ce très jeune aussi, serveur croisé dans son bar, qu'elle "dragua" plus ou moins, comme elle en avait l' "habitude", l'air de rien et qui ne fut qu'un "one shot", blessant son âme et conscience, peu réellement orientée vers ce genre de supercialités et/ou vanités, davantage destructrices dans son cas de figure, qu'autre chose ...
Néanmoins, à cette époque, elle continuait à songer, que "ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort", et elle continuait son tracé, à savoir, à n'importe comment et n'importe qui, ses flèches décocher ...
Alternant plutôt la forme, quand elle était blessée ...
Bérénice était engagée depuis plus ou moins deux ans avec Raphaëlla, qu'Isis appréciait plutôt bien.
Cependant, Bérénice l'attirait particulièrement ...
Elle le lui dit, un soir, de samedi en 6 (septembre 2008), prétextant être "a little bit drunk". Tout cela parceque Bérénice avait répondu à son "babe" glissé dans un message par un autre "babe" suivi de trois petits points ...
Elle lui avait alors répondu: "Do not say babe, i'm too much lacking a certain kind of tenderness ... So don't be cruel, because you're not free, even just for a sweet time with no engagement at all ... Cause you're attractive to me somehow in fact" ...
Mais Bérénice ne lui sembla guère envisager de répondre favorablement à cette muette demande, effective néanmoins, bien qu'elle avoua ultérieurement avoir été flattée, et avoir quand même manifestement, flirté sur la vague du danger, lui proposant de se voir à plusieurs reprises, en l'absence de sa dulcinée et entamant avec elle une correspondance "mobile" plutôt intense ...
De toutes façons,Isis, comme à son habitude, s'était auto-sabordée, lui écrivant dans la même soirée:
"T'inquiète Bérénice, tu ne crains rien, même légèrement éméchée, je sais me tenir et suis une femme de principe: une personne engagée, je n'y touche pas ***
Et pourtant, combien fut forte sa tendance à avancer en terrain peu disposé, en cette boite de nuit, où Bérénice l'avait conviée, simplement "protégée" par une amie commune d'avec sa chère Raphaella ... Elle avait profité inexplicablement de la faiblesse de Bérénice, quelque peu alcoolisée ...
Comment on peut avoir de réels principes, y tenir, et mettre des coups de canifs à l'intérieur, à son grand étonnement !
Contradictoire, Isis avait souvent été, double, fort extravertie et fort calme à la fois, bisexuelle, bipolaire, métisse, ambivallente et bigarrée ...
L'Afrique ne rencontre peut être pas la Russie, sans quelques remous ...
Et à l'intérieur de soi, il fallait cette opposition de taille, gérer, apprivoiser §
Peu simple !
En tous les cas, une fois e plus en 2008, elle pût songer:
Quelle tristesse que ce vaste, "brouillardeux" plat et vide paysage sentimental."
Car l'Amour, le couple, constituait, oui, toujours, la chose essentiel pour Isis.
Elle eut le souvenir diffus, d'avoir eut des relations bien plus compliquées avec les hommes qu'avec les femmes. Enfin, disons que les hommes l'avaient bien plus fait souffrir et qu'avec les femmes, les rôles s'étaient inversés: Elle se souvenait avoir davantage fait souffrir ces dernières, qu'elles ne l'avait réellement fait souffrir ...
Etait-cela avoir des relations plus simples; faire souffrir ? Pas sûr ...
Quoique les femmes ne l'avaient point trop fait souffrir, hormis une !
Elle avait rencontré Clothilde d'une façon assez décalée,qu'elle n'arrivait étrangement guère plus trop à se remémorer ... Par le biais d'un site de rencontres lesbiennes,croyait-elle se souvenir, mais ayant été mise en relation avec elle par une autre de ses contacts ... (Raconter la rencontre, le couple et sa fin ... Assez dramatique .)
Les femmes bisexuelles sont souvent marquées par une forte masculinité, ou un animus (part masculine de l'être, selon Carl Gustrave Jung) dévellopé.
Ce qui ne simplifie guère les rapports avec les hommes !
Hors de question par ailleurs,de se laisser "dominer", avait elle toujours songé. Histoire aussi, de ne pas ressembler à ces femmes de sa famille, qui s'étaient laisser frapper, tromper etc ...
Et pourtant, tout ce qu'elle avait toujours rejetté, comme totale impossibilité, rentra dans sa vie en 2003 ...
Gabriella lui avait été présentée par Vanessa, rencontrée en 1991, lorsqu'elle découvrit le milieu gay, au centre gay et lesbien où cette dernière était volontaire, bénévole ...
Cette jolie jeune femme, aux yeux si bleus, aux tâches de bruneurs, voire rousseurs, peut-être à l'époque tatouée, en tous les cas sûrement piercée !
Que d'aventures avec elle furent vécues !Qu'est ce qu'elle put l'aimer, pour son savoir faire humain, son écoute, sa capacité à relier, à être solidaire ***
Période extraordinaire de sa vie en tous cas, où enfin, elle cotoyait des êtres proches de sa sensibilité. Artistes, au moins dans l'âme notamment. Dômmage que la maladie, infiltrée par la faille généré du fait de l'immense insécurité et destabilisation des grands choix fondamentaux, d'études et carrière, et de son côté dillétante, lui ait volé sa constance; elle eut tellement d'occasions, de rencontres dans ce milieu, qu'elle considéra comme "un autre monde", bien qu'elle déchanta, découvrant que l'hypocrisie et les coups bas, existaient bien partout !
Gabriella quitta la région parisienne pour suivre son amie à Gap. Elle l'invita pour l'anniversaire de cette dernière en fin mai 2003.
Bien que plusieurs contre-temps se dressèrent, l'amenant à envisager de ne plus y aller, elle tînt et partît là bas.
Elle y rencontra Paul, qui fut le collègue de Gabriella.
Immédiatement sa distance, son apparente timidité, quelquechose en lui l'attira ...
Elle se confia à Gabriella, qui ne manqua pas d'inteférer et accélérer les choses !
Bien qu'elle ne se départit guère de cette attitude offensive et frondeuse, mâle et agressive, qui consista alors à demander à Paul de la suivre à l'écart, afin de lui parler en particulier.
Ce qu'il fit, lui donnant l'occasion de l'embrasser, pour ajouter immédiatement dans la foulée, quelquechose du genre "Il n'y aura rien de sexuel" !!!
Hypocrisie ou réel blocage ? Il s'agit plutôt d'une réelle problématique qui rendît souvent le désir impossible à mener à son terme §
Attirance et refus mélés ... Autant dire souffrance !!!
Néanmoins rassurée par la position de Paul sur un certain sujet, la sexualité intervînt au final assez rapidement dans leur histoire.
L'horloge biologique d'Isis était engagée, elle avait 31 ans, bientôt 32 et elle aimait les enfants. Elle s'était fixée une limite, se disant: "Si à 35 ans, je n'en ai pas, je n'en aurais plus ensuite" ! Et l'idée ne ne pas être mère, la déprimait assez ...
Paul après avoir quelque peu minaudé, vînt la rejoindre sur Paris, où il s'installa. Leur fils Perceval, fut conçu le 4 juillet 2003, près de deux mois seulement, après leur première rencontre le 28 mai 2003 très exactement §
Paul avait 19 ans, bientôt 20 (le 16 juillet 2003) et c'était son tout premier rapport sexuel. Il devînt du même coup papa pour la première fois.
Isis était éperdument amoureuse de lui, et désirait cet enfant ardemment.
(Expliquer ensuite comment cette relation devint rapidement conflictuelle et impossible, instable, irrégulière puis finallement assez dramatique ...
Expliquer comment la vie d'Isis pencha dangereusement de 2009 à 2011 ...
Manque une partie ici ...
(...) de l'immeuble où Gabriella et son amie demeurait, sans avoir finalement sonné.
Paul l'avait rattrapée, et elle ne se souvenait plus comment, ils avaient fini par apaiser le moment et repartir ensemble !
Mais tout de même, elle savait à qui elle avait affaire ! N'importe quelle femme normale, déjà, aurait fui bien avant, et en tous les cas au moins à ce moment !!!
Quand il vînt la rejoindre à Paris, lui qui haïssait, en homme du sud, la capitale, comme souvent, il y eut une période idyllique, durant laquelle leur fils fut conçu, la faisant s'envoler sur des nuages, tant elle était heureuse.
Cependant assez vite, les tensions et sa violence reparurent ...
A tel point, qu'enceinte et fragilisée, elle préféra quitter son logement, l'y laissant, pour aller chez sa cousine, qui ne vivait pas chez elle à ce moment là !
Simplement lorsque Paul osa ouvrir la porte du domicile de sa fille et mère autrefois à Octave, bombant le torse, à ses dires, annonçant, comme fièrement, qu'Isis n'était pas là, que c'était lui qui était là à présent, le sang d'Octave ne fit qu'un tour !
Lui qui au tout début, ne semblait guère trop aprécier le fait que sa fille soit bien plus âgée, que ce jeune homme, dont elle lui disait être amoureuse. La différence d'age pouvait se concevoir, selon lui, à partir du moment, ou l'homme était le plus âgé !
Ensuite, voulant savoir à qui il avait affaire, il avait invité Paul à partir avec lui, un petit temps, en Normandie, dans cette maison qu'il avait achetée et constituait un énorme chantier. Il voulait avoir l'avis, aussi, de Paul, dont c'était un peu le domaine ...
Tout d'abord, il avait été conquis par son implication, ses observations, ses connaissances.
Mais, elle ne se souvenait plus quand exactement, il s'inquiéta de tous ces couteaux avec lesquels ce jeune homme marchait .... Et le dit à sa fille ***
Cependant, la nuit même suivant ce tête à tête entre hommes, Isis et lui, après les tests et précautions d'usage, revenus en résultats, avait enfin été au bout de cet élan humain, qui pousse une femme à s'unir à un homme charnellement. Ce fut tellement transcendant, qu'Isis confirmait bien qu'Aimer démultipliait le ressenti sur ce terrain !
Plus tard, ils découvrirent que la conception de l'enfant qu'elle porta très vite, remontait à cette nuit là ...
Autant dire, que les dés étaient jetés !
Mais quels dés ! Certainement le premier plus beau jeu de sa vie. Celui sur lequel et par lequel l'aspect obscur de l'existence s'était acharné, pour la détruire ...
Et dire qu'il s'est fallu de peu pour qu'il y réussit ...
Il aura simplement fallu qu'elle ouvre les yeux et voit à quel point Dieu ne s'était jamais tenu si éloigné, l'ayant toujours aimé, toujours préservé, malgré ses choix et intervenant toujours pour que, définitivement, elle ne passa guère de vie à trépas !
Aujourd'hui, ayant lâché ce qui la tenait enferrée à l' "ennemi" (communément appelé "diable"/serpent ancien, lucifère, prince du mensonge et autre petit sobriquet sympathique,) sans même le savoir, ayant traversé son chemin, celui qui la mena de ses ténèbres à Sa Lumière particulière, elle peut dire: Oui, j'ai vu, j'ai compris et à présent je vois ...
A quel point notamment, certains hasards, n'en sont absolument pas ...
La perte de son père avait enflammé sa maladie, qui est particulièrement activée par les pertes chères, la perte de ce à quoi l'on tient. Sans compter ce contexte hyper conflictuel avec sa belle mère, le choc de l'accusation injuste, tellement injuste ...
Et pour couronner le tout, l'horreur du retrait de sa chair, de son sang, de son enfant ...
Elle perdait tout, son monde s'écroulait, après son ascendant, la vie lui retirait son descendant. La faisant songer à cette photo où elle se tenait au milieu d'eux, les tenant et soutenant ...
A quoi se tiendrait-elle aujourd'hui, quel soutient la retiendrait de sombrer complètement ?
Son père et son fils étaient les deux hommes de sa vie, les deux êtres qu"elle aimait le plus §
La maladie l'emporta ...
Elle pensa pourtant dans un premier temps être en pleine forme, non touchée par ce cruel décès dans la mouvance de ce que son cousin lui avait dit: "Chez nous, quand on reçoit le dernier souffle d'un défunt, il nous donne toute sa force" ...
Et son père était un homme fort, volontaire, qui toute sa vie l'avait motivée, même dans ses moments de maladie où d'autres éléments que le psychisme étaient touchés,l'enfermant doublement.
Même s'il était affecté, irrité par ses déclarations, inquiétant sa grand-mère, sa mère à lui, annonçant sa volonté de mourir, la voyant effectivement touchée dans sa chair, sachant qu'elle avait déjà absorbé suffisamment de médicaments en 1993, à 21 ans presque 22, au point de demeurer dans le coma trois jours, inquiétant sa grand mère, habituée à ses longs endormissements depuis quelques temps, mais tout de même, et qui dès lors appela son fils,son père, qui avait dû la réveiller à grand coup de gifles pour l"emmener aux urgences, où seul une boisson horrible lui fut administrée, mais aucun suivi ...
C'est elle qui finit par aller vers un c.m.p. en 1996, ayant comme son père longtemps refusé l"orientation psy ...
Son père avait toujours refusé toute idée de mal fonctionnement, même pour la simple vue et port de lunettes. Sa cousine Cybille lui avait un jour annoncé au téléphone, qu"elle avait contacté une psychologue à côté de chez elle, dans la lignée de son père elle lui rétorqua: "Tout va bien, il n'y a pas de problème". Elle n'avait guère donné suite.
Durant des années sa famille préféra la voir osciller régulièrement vers des états qui la tenaient recluse du monde extérieur, hors des études, hors du travail, s'enlisant dangereusement, ne comprenant pas, pensant que les choses allaient passer d'elles-mêmes ...
Elle en voulut à cette famille, à cette sorte de "non assistance à personne en danger", comprenant que l'ignorance, l'incompréhension et surtout, pour son père avec qui un jour elle en parla, la peur de la psychiatrie, par ce qu'il en avait vu dans sa vie...
Cependant il ne pouvait ignorer avec quelle femme il avait finalement eu cet enfant, bien qu'il n'en ait pas voulu, aussi parceque très franchement il lui avait dit ne pas vouloir faire sa vie avec une femme qui n'était pas"construite" et qui ne savait que faire des boites de conserves ...
Comme elle lui en voulut d'avoir couché avec cette femme, juste parcequ'elle était jolie, sans se soucier de se protéger, certainement parceque sans préservatif, son plaisir était décuplé, puis d'avoir considéré, qu'il suffisait de la vie créé tuer ...
Et cette petite vie était venue s'agripper, ne voulant pas s'arracher, comme pour lui dire: "Tu vois, je suis là, et tu ne vas pas m'annuler, juste parceque tu as voulu t'amuser, au mépris de la Loi de la Vie !
Et il avait finit par comprendre, regardant une émission de télé, expliquant combien un enfant peut ressentir les choses dans le ventre de sa mère, et avouant un jour, alors que l'histoire se dupliquait et qu'il était redevenu père à 57ans, qu'il n'avait pu demander à la mère d'avorter, ayant vu les dégâts dans sa/ propre vie à elle ...
Il se sentit coupable, de tout ce gâchis,car au commencement cette petite fille née, dont il n'avait pas voulu entendre parler, lui donna satisfaction, le gonflant même d'orgueil, par ses résultats scolaires, et il s'était mis à rêver pour elle de toutes ces choses, auxquelles il avait dû lui même renoncer ...
Puis patatra tout s'était écroulé, lui donnant ce sentiment de tomber du piedestal sur lequel son père l'avait érigée, craignant dès lors de ne plus par lui être aimée ...
06.11.2015
La mort de son père de chair avait tout embrasé dans sa vie tel un feu sournois et dévastateur, sa mort à elle était la fin logique et tout l'y amenait et c'est dans ce contexte que Le Père, le spirituel, refit son apparition claire, menant ses pieds là où elle pouvait rencontrer quelqu'un qui soit vraiment capable capable, dans ce contexte, de la toucher et de l'amener à accepter, par son propre choix délibéré, ce Père "invisible" dans sa vie ...
(Réunir ce qui est dispersé est encore compliqué aussi parceque je ne m'y applique que très irrégulièrement.
Un bout trouvé:)
Aussi parcequ'en 2012 Dieu entrait concrètement dans ma vie et révolutionnait tout ...
Autre morceau retrouvé.
Nous sommes le 14.03.2017 et je reprends la rédaction de l'autobiographie romancée commencée en 2006.
La destination de celle ci ayant changé depuis le 04.04.2012
Au départ "Petit récit de combat (extra)-ordinaire devait narrer et démontrer combien une vie peut être amputée par une pathologie telle que la bipolarité.
Anciennement psychose maniaco dépressive.
Trouble psychique affectant peu la population, mais l'affectant sûrement quand elle l'affecte, au point de réduire à néant toute capacités par ailleurs révélée ...
Il s'agissait de destructions, de galvaudages, entremaillés de périodes de "re-vies", toujours suivies de chutes et régressions, d'esprit de mort qui abrutit ...
Aujourd'hui, après en avoir eu fini avec cette pathologie pour cause de rencontre concrète avec le "divin", je reviens, avec le désir et la motivation de montrer comment Dieu n'est pas juste une théorie, mais bien plus une force Puissante, agissante, qui réduit à néant tous plans de destruction proclamés sur une vie ***
Je viens d'une famille immigrée et de l'Afrique d'un côté et de Lithuanie/Russie de l'autre. Ma mère était une belle jeune femme, élevée à un moment donné par son père, sa mère ayant été affublée d'une fragilité psychique, qui l'avait même poussée à se débarrasser d'elle, la plaçant entre les mains de la dite DDASS à un moment donné...
Mon père, lui, fut élevé par sa mère seule, son père ayant été un homme abusif, ayant trompé ma grand-mère, et l'ayant même quittée pour une femme rencontrée en France lors de la seconde guerre, une "veuve de guerre", comme cela s'appelle effectivement.
Les deux se rencontrèrent au centre d Paris, près de la place de la Bastille où le grand-père maternel et la grand-mère paternel demeurèrent un temps. Ma mère était jolie et mon père aimait les belles femmes. Une relation s'en suivit et bien que mon père ne le voulut, je naquis...
Cependant avec un tel départ de vie, les choses ne purent qu'aller de mal en pis. Ma mère ne savait/pouvait s'occuper de moi correctement, m'attachait dans mon petit lit pleurant à grands cris, quand elle devait s'absenter à l'extérieur, ma grand-mère demeurant quasiment sur le même pallier, m'entendant venait me détacher, et ma mère me laissa finalement aux bons soins de cette dernière, femme d'une soixantaine d'années, lorsque j'eus deux années de vie.
Sentiment d'abandon, j'étais une petite fille triste, élevée par une femme d'un autre temps, d'un autre pays, d'une autre culture, blessée par sa propre vie et qui ne pouvait dès lors donner autre chose que ce qu'elle avait elle même reçu ...
Manque une partie ici ...
(...) de l'immeuble où Gabriella et son amie demeurait, sans avoir finalement sonné.
Paul l'avait rattrapée, et elle ne se souvenait plus comment, ils avaient fini par apaiser le moment et repartir ensemble !
Mais tout de même, elle savait à qui elle avait affaire ! N'importe quelle femme normale, déjà, aurait fui bien avant, et en tous les cas au moins à ce moment !!!
Quand il vînt la rejoindre à Paris, lui qui haïssait, en homme du sud, la capitale, comme souvent, il y eut une période idyllique, durant laquelle leur fils fut conçu, la faisant s'envoler sur des nuages, tant elle était heureuse.
Cependant assez vite, les tensions et sa violence reparurent ...
A tel point, qu'enceinte et fragilisée, elle préféra quitter son logement, l'y laissant, pour aller chez sa cousine, qui ne vivait pas chez elle à ce moment là !
Simplement lorsque Paul osa ouvrir la porte du domicile de sa fille et mère autrefois à Octave, bombant le torse, à ses dires, annonçant, comme fièrement, qu'Isis n'était pas là, que c'était lui qui était là à présent, le sang d'Octave ne fit qu'un tour !
Lui qui au tout début, ne semblait guère trop aprécier le fait que sa fille soit bien plus âgée, que ce jeune homme, dont elle lui disait être amoureuse. La différence d'age pouvait se concevoir, selon lui, à partir du moment, ou l'homme était le plus âgé !
Ensuite, voulant savoir à qui il avait affaire, il invita Paul à partir avec lui, un petit temps, en normandie, dans cette maison qu'il avait acheté et constituait un énorme chantier. Il voulait avoir l'avis, aussi, de Paul, dont c'était un peu le domaine ...
Tout d'abord, il avait été conquis par son implication, ses observations, ses connaissances.
Mais, elle ne se souvenait plus quand exactement, il s'inquiéta de tous ces couteaux avec lesquels ce jeune homme marchait .... Et le dit à sa fille ***
Cependant, la nuit même suivant ce tête à tête entre homme, Isis et lui, après les tests et précautions d'usage, revenus en résultats, avait enfin été au bout de cet élan humain, qui pousse une femme à s'unir à un homme charnellement. Ce fut tellement transcendant, qu'Isis confirmait bien qu'Aimer démultipliait le ressenti sur ce terrain !
Plus tard, ils découvrirent que la conception de l'enfant qu'elle porta très vite, remontait à cette nuit là ...
Autant dire, que les dés étaient jetés !
Mais quels dés ! Certainement le premier plus beau jeu de sa vie. Celui sur lequel et par lequel l'aspect obscur de l'existence s'était acharné, pour la détruire ...
Et dire qu'il s'est fallu de peu pour qu'il y réussit ...
Il aura simplement fallu qu'elle ouvre les yeux et voit à quel point Dieu ne s'était jamais tenu si éloigné, l'ayant toujours aimé, oujours préservé malgré ses choix et intervenant toujours pour que définitivement elle ne passa guère de vie à trépas !
Aujourd'hui, ayant lâché ce qui la tenait enferré à l' "ennemi" (communément appelé "diable") sans même le savoir, ayant traversé son chemin, celui qui la mena de ses ténèbres à sa lumière particulières, elle peut dire: oui, j'ai vu, j'ai compris et à présent je vois ...
A quel point notamment, certains hasards, n'en sont absolument pas ...
La perte de son père avait enflammé sa maladie, qui est particulièrement activée par les pertes chères, la perte de ce à quoi l'on tient. Sans compter ce contexte hyper conflictuel avec sa belle mère, le choc de l'accusation injuste, tellement injuste ...
Et pour courronner le tout, l'horreur du retrait de sa chair, de son sang, de son enfant ...
Elle perdait tout, son monde s'écroulait, après son ascendant, la vie lui retirait son descendant. La faisant songer à cette photo où elle se tenait au miieu d'eux, les tenant et soutenant ...
A quoi se tiendrait-elle aujourd'hui, quel soutient la retiendrait de sombrer complètement ?
Son père et son fils étaient les deux hommes de sa vie, les deux êtres qu"elle aimait le plus §
La maladie l'emporta ...
Elle pensa pourtant dans un premier temps être en pleine forme, non touchée par ce cruel décès dans la mouvance de ce que son cousin lui avait dit: "Chez nous, quand on reçoit le dernier souffle d'un défunt, il nous donne toute sa force" ...
Et son père était un homme fort, volontaire, qui toute sa vie l'avait motivée, même dans ses moments de maladie où d'autres éléments que le psychisme étaient touchés,l'enfermant doublement.
Même s'il était affecté, irrité par ses déclarations, inquiétant sa grand-mère, sa mère à lui, annonçant sa volonté de mourir, la voyant effectivement touchée dans sa chair, sachant qu'elle avait déja absorbé suffisament de médicaments en 1993, à 21 ans presque 22, au point de demeurer dans le coma trois jours, inquiétant sa grand mère, habitué à ses longs endormissements depuis quelques temps, mais tout de même, et qui dès lors appela son fils, qui avait dû la réveiller à grand coup de gifles pour l"emmener aux urgences, où seul une boisson horrible lui fut administrée, mais aucun suivi ...
C'est elle qui finit par aller vers un c.m.p. en 1996, ayant comme son père longtemps refusé l"orientation psy ...
Son père avait toujours refusé toute idée de mal fonctionnement, même pour la simple vue et port de lunettes. Sa cousine Cybille lui avait un jour annoncé au téléphone, qu"elle avait contacté une psychologue à côté de chez elle, dans la lignée de son père: "Tout va bien, il n'y a pas de problème", elle n'avait guère donné suite.
Durant des années sa famille préféra la voir osciller régulièrement vers des états qui la tenaient recluse du monde extérieur, hors des études, hors du travail, s'enlisant dangereusement, ne comprenant pas, pensant que les choses allaient passer d'elles-mêmes ...
Elle en voulut à cette famille, à cette sorte de "non assistance à personne en danger", comprenant que l'ignorance, l'incompréhension et surtout, pour son père avec qui un jour elle en parla, la peur de la psychiatrie; par ce qu'il en avait vu dans sa vie...
Cependant il ne pouvait ignorer avec quelle femme il avait finalement eu cet enfant, bien qu'il n'en ait pas voulu, aussi parceque très franchement il lui avait dit ne pas vouloir faire sa vie avec une femme qui n'était pas"construite" et qui ne savait que faire des boites de conserves ...
Comme elle lui en voulut d'avoir couché avec cette femme, juste parcequ'elle était jolie, sans se soucier de se protéger, certainement parceque sans cela, son plaisir était décuplé, puis d'avoir considéré, qu'il suffisait de la vie créé tuer ...
Et cette petite vie était venue s'agripper, ne voulant pas s'arracher, comme pour lui dire: "Tu vois, je suis là, et tu ne vas pas m'annuler, juste parceque tu as voulu t'amuser, au mépris de la loi de la vie !
Et il avait finit par comprendre, regardant une émision de télé, expliquant combien un enfant peut ressentir les choses dans le ventre de sa mère, et avouant un jour, alors que l'histoire se dupliquait et qu'il était redevenu père à 57ans, qu'il n'avait pu demander à la mère d'avorter, ayant vu les dégâts dans sa propre vie ...
Il se sentit coupable, de tout ce gâchis,car au commencement cette petite fille née, dont il n'avait pas voulu entendre parler, lui donna satisfaction, le gonflant même d'orgueil, par ses résultats scolaires, et il s'était mis à rêver pour elle de toutes ces choses, auquelles il avait dû lui même renoncer ...
Puis patatra tout s'était écroulé, lui donnant ce sentiment de tomber du piedestal sur lequel son père l'avait érigée, craignant dès lors de ne plus par lui être aimée ...
06.11.2015
La mort de son père de chair avait tout embrasé dans sa vie tel un feu sournois et dévastateur, sa mort à elle était la fin logique et tout l'y amenait et c'est dans ce contexte que Le Père, le spirituel, refit son apparition claire, menant ses pieds là où elle pouvait rencontrer quelqu'un qui soit vraiment capable capable, dans ce contexte, de la toucher et de l'amener à accepter, par son propre choix délibéré, ce père "invisible" dans sa vie ...
Réunir ce qui est dispersé est encore compliqué aussi parceque je ne m'y applique que très irrégulièrement.
Un bout trouvé:
Aussi parcequ'en 2012 Dieu entrait concrètement dans ma vie et révolutionnait tout ...
Autre morceau retrouvé.
Nous sommes le 14.03.2017 et je reprends la rédaction de l'autobiographie romancée commencée en 2006.
La destination de celle ci ayant changé depuis le 04.04.2012
Au départ "Petit récit de combat (extra)-ordinaire devait narrer et démontrer combien une vie peut être amputée par une pathologie telle que la bipolarité.
Anciennement psychose maniaco dépressive.
Trouble psychique affectant peu la population, mais l'affectant sûrement quand elle l'affecte, au point de réduire à néant toute capacités par ailleurs révélée ...
Il s'agissait de destructions, de galvaudages, entremaillés de période de re-vies, toujours suivies de chutes et regressions, d'esprit de mort qui abrutit ...
Aujourd'hui, après en avoir eu fini avec cette pathologie pour cause de rencontre concrète avec le "divin", je reviens, avec le désir et la motivation de montrer comment Dieu n'est pas juste une théorie, mais bien plus une force Puissante, agissante, qui réduit à néant tous plans de destruction proclamés sur une vie ***
Je viens d'une famille immigrée et de l'Afrique d'un côté et de Lithuanie/russie de l'autre. Ma mère était une belle jeune femme, élevée à un moment donné par son père, sa mère ayant été affublée d'une fragilité psychique, qui l'avait même poussée à se débarasser d'elle, la plaçant entre les mains de la dite DDASS à un moment donné...
Mon père, lui, fut élevé par sa mère seule, son père ayant été un homme abusif, ayant trompé ma grand-mère, et l'ayant même quittée pour une femme rencontrée en France lors de la seconde guerre, une "veuve de guerre", comme cela s'appelle effectivement.
Les deux se rencontrèrent au centre d Paris, près de la place de la Bastille où le grand-père maternel et la grand-mère paternel demeurèrent un temps. Ma mère était jolie et mon père aimait les belles femmes. Une relation s'en suivit et bien que mon père ne le voulut, je naquis...
Cependant avec un tel départ de vie, les choses ne purent qu'aller de mal en pis. Ma mère ne savait/pouvait s'occuper de moi correctement, m'attachait dans mon petit lit pleurant à grands cris, quand elle devait s'absenter à l'extérieur, ma grand-mère demeurant quasiment sur le même pallier, m'entendant venait me détacher, et ma mère me laissa finalement aux bons soins de cette dernière, femme d'une soixantaine d'années, lorsque j'eus deux années de vie.
Sentiment d'abandon, j'étais une petite fille triste, élevée par une femme d'un autre temps, d'un autre pays, d'une autre culture, blessée par sa propre vie et qui ne pouvait dès lors donner autre chose que ce qu'elle avait elle même reçu ...