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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 12:32

Grâce à mon "idole", le musicien Richard Ashcroft, j'ai découvert ce film dont il a posté l'affiche et une scène vidéo sur son site officiel ****


J'ai été touchée par la bonté émanant des deux principaux personnages, Antoine (Jean Rochefort) et Mathilde (Anna Galiena), leur amour simple mais irradiant, l'ambiance intimiste du film, la délicatesse avec laquelle sont dépeints les premiers émois sensuels du petit Antoine... Son amour pour cette coiffeuse aux formes généreuses de son adolescence naissante §§§


L'intensité de leur plaisirs charnels, leur non conformisme et relative audace (carresser l'entre jambe de sa femme à genoux alors qu'elle fait un shampooing à un client si proche...), la simplicité de leur amour au quotidien, leur bien être quasi palpable, sont impressionnants §


La fin est très surprenante ...

Le destin se duplique pour Antoine...

Film ouaté, sensuel, troublant, et émouvant ***

A voir §


http://www.youtube.com/watch?v=75XmXRkKCQM



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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 09:34
StudioCanal                                                                                                                                                                                          
Well, j'avais 2 heures et demi à tuer avant un rdv, aller voir un film me semblait la seule issue...


   Au vu des horaires, seul "Coco" était visible.

  Je sentais venir la déception, mais ai quand même validé mon paiement ...

  Et bien, mon pressentiment était fondé: ce film m'a ennuyé, je n'ai pas ri, à la limite souri. Certains se sont tout de même pas mal amusés dans la salle...

  L'acteur principal se fait son one man show au ciné avec davantage de moyens que sur une simple scène, il se fait son petit délire mégalomaniaque de l'homme qui a réussit et qui se prend pour le centre du monde, et ne se refuse rien ayant assez de cash derrière lui,  pour banquer.

  Comment peut-il y croire... Penser que des évènements personnels ont une connotation nationale, même s'il a crée un empire d'eau pétillante ! Comment par exemple peut-il imaginer une seconde faire "fériériser" comme il dit, le lendemain de la "bar mitsva" de son fils, pour que les invités puissent rester jusqu'à l'aube ? Et qu'il suffit de payer pour cela ! OK beaucoup de choses se paient, mais tout de même !

  Mais bon, il a peut être une excuse, son propre père est décédé le jour de sa barmitsva à lui, si j'ai bien compris. Il cherche peut-être une reconnaissance posthume. Il donne trop à ses enfants (surtout à sa fille à qui il ne semble rien refuser) pour peut-être, compenser ce qu'il n'a pu avoir.

  Enfin, j'en conviens c'est de la psychologie bon marché ***

  La fin est tout aussi peu crédible: larguer cette fameuse soirée au stade de France et 4 000 personnes, pour finalement céder en séquence émotion, au vrai désir de son fils, plus raisonnable, qui veut juste que son père vienne enfin le voir patiner, laissant aux vestiaires ses préjugés (ce n'est pas un sport de garçon).

  Des clins d'oeils ou vécus comme tels, à "La vérité si je mens", de par les acteurs (la mère), et le microcosme juif (Isaack Shari), le cousin qui est de toute les parties (et pour cause c'est son métier), l'ami fan inconditionnel, que l'on a engagé dans sa boite comme créatif...

Un flash back aussi vers "Seuls two" pour le délire mégalo (Le stade de France...)

Mais bon, si on a une carte illimitée, Gad Elmaleh, sa femme dans le film et son fils, sont
somme toute, assez charmants.

Pascale Arbillot et Gad Elmaleh. David Koskas



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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 14:01
FORT, EMOUVANT, MORAL, voici quelques qualificatifs qui me viennent à l'esprit après le REVISIONNAGE DE CE FILM que J'AIME ENORMEMENT ***
LE PARDON et sa puissante force sur les noeuds de nos vies*** Le KARMA indirectement: "Tout ce que nous faisons compte", conclue NELSON (Kiefer SUTHERLAND) avant d'aller s'acquiter de sa dette, au téléphone, avec RACHEL (Julia ROBERTS) ***

Julia Roberts. Columbia TriStar Films

 

 L'AMOUR (entre cette dernière et KEVIN BACON (David): beau car lent à s'instaurer, après bris des résistances issues d'un lointain passé qui paralyse),

 

L'AMITIE: ces 5 étudiants en médecine: le PIONNIER NELSON, la forte tête DAVID , JOE (William BALDWIN, toujours aussi sexy et beau gosse !) l'instinctif érotisant, RACHEL la femme vulnérable et forte à la fois, et RANDLE le scientifique littéraire, représentant la voix de l'éthique, le SOI*** Découverte progressive des passés mystérieux de RACHEl et NELSON caractérisant avec l'alternance au-delà/ici bas, le suspens de ce très beau film*** "La Philosophie et la religion ont échoué, reste la Médecine" pour apporter une réponse à cette éternelle et fondamentale question: QU'EST-CE QUE LA MORT ? Y A T-IL UNE AUTRE VIE APRES ELLE ? L'HOMME EST-IL ETERNEL ?
Et indirectement, selon la réponse, COMMENT ORIENTER NOS VIES, leur donner du sens au regard de ce funeste moment ? ***
Film qui fait réfléchir, comprendre que l'AMOUR, la CONFIANCE, l'ASSOCIATION des talents ou SOLIDARITE, le BIEN, le PARDON sont fondamentaux ici bas ***
MAGNIFIQUE PHILOSOPHIE DE VIE, guide pour orienter ses actions dans les notres, soit film UTILE car réellement SALVATEUR, et porteur de sens*** La Science est au service, via la MEDECINE, de son objet: l'HOMME, dans une orientation PHILOSOPHIQUE****
Très belle MUSIQUE, et images représentatives du passé, de l'évolution de CE SAVOIR ANCESTRAL et MAJEUR, qui aide à comprendre au delà de notre intérieur et infiniment petit, l'infiniment GRAND, car ainsi que le dit HERMES TRISMEGISTE ésotériste: "CE QUI EST EN HAUT EST COMME CE QUI EST EN BAS" (Le MACROCOSME est tel le MICROCOSME, en connaissant l'un, on connait l'autre).
***FILM A VOIR***



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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 08:59
Orlando Bloom. Pathé Distribution
Affiche française. Pathé Distribution


Wôôôwww du frisson, de la fascination, très belle épopée historique plus ou moins fidèlement reconstituée (Les chevaliers Templiers furent aussi reniés par l'Eglise Catholique, accusés de "pactisation" avec l'ennemi: les hérétiques, les infidèles, les musulmans...
 
Certains sont montrés ici pendus pour avoir tué ces mêmes musulmans... ********************************************
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Pour avoir de fortes affinités avec cet ordre de moines-guerriers, je ne suis pas convaincue...
 
 
Ou alors, ces crimes furent perpétrés au tout début des croisades de Templiers, quand encore fanatisés éventuellement par les propos du Christianisme,
proférés par le pape de l'époque, dont Guy de Lusignan et son funeste accolyte Reynault constituent sûrement d'immondes représentants, opposés dans leur vision, à des chevaliers tels que le père de Balian, le baron Godefroy d'Ibelin incarné avec saveurs par le bellissime et fort charmant LIAM  NEESON... *************************************************
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En effet, une fois rencontré le peuple musulman, une alliance s'est manifestement créée, à le voir concrètement être et fonctionner...)

Des acteurs burnés: LIAM NEESON, JEREMY IRONS, de belles découvertes: Alexander SIDDIG, Orlando BLOOM, Ghassan MASSOUD...)

Enfin réhabilités le sens de l'HÔNNEUR, LA TRES HAUTE NOBLESSE DE COEUR (Be with no fear in the face of your ennemis (...) Speak the Truth always, even if it deals to your Death (...)/ Sois sans peur face à tes ennemis (...) Dis toujours la Vérité, même si cela peut mener à ta Mort(...)), LA SAGESSE, et LA BRAVOURE qui confine même ici à une certaine forme de témérité (affronter en tout petit nombre un ennemi largement plus représenté !): J'A-DO-RE, les vrais hommes quoi !!!

Troublante Eva GREEN, qui représente tout de même la femme tentatrice et démon, faite femelle, détournant de son bel horizon le noble et preux chevalier (Balian-Orlando BLOOM) avec ses regards fardés et de braise... Bien que, ok, vu la douceur et noblesse apparente de leur deux coeurs, ils partagent probablement un amour vrai, fort et pur... Elle renonce de plus tout de même à un statut de reine pour demeurer avec lui ***

 
Orlando Bloom et Eva Green. Pathé Distribution                                                                          Très sensible, profond, intense et spirituel jeune homme cueilli au sortir d'un atrôce deuil (sa femme et son fils) par un père longtemps absent (Liam NEESON) venu l'enrôler dans une noble et périlleuse quête mystique.
 
Très belle et noble transmission d'un père plus que valeureux au fils qui fit hônneur à la maison...

Combats hautement éprouvants en lesquels on plonge avec une farouche force dévastatrice, horrible de constater qu'au nom de Dieu n'importe quelle folie humaine fut infligée à d'apparents innocents, magnifiques orientaux en la personne de Saladin et Imad son proche conseiller, aux yeux d'un clair enchanteur et cristallin: magnifique !*******************************************************
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Reconnu aussi l'acteur qui joue dans "Basic Instinct" le flic qui poursuit âprement Sharon Stone, blond un peu rouquin: David Thewlis qui incarne ici l'homme religieux, L'Hospitalier à la tunique blanche à croix signée,  et sage qui accompagne Liam NEESON et son groupe de nobles combattants**************************************
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Reconnu également cet acteur également blond toujours un peu rouquin (j'ai un léger faible pour ce teint...) jouant dans "Trainspooting" le jeune homme sportif et sain, qui se laisse tenter par la dope et en attrape la mort: Kevin MCKIDD *************************************************
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NOBLE IDEAL: réunifier trois religions de tous temps confrontées, MUSIQUE PLUTÔT BELLE surtout en sa fin, et message à teneur hautement mystique, qui ne laisse  une femme spirituelle telle que moi, ayant mars rétrograde, en maison 6, sur l'axe qui peut aussi représenter  la chrétienté, avec un noeud sud (vies passées) en 12 et Lion, guère du tout sur sa faim...                                                   Orlando Bloom. Pathé Distribution



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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 11:57

 

WÔÔWWWW ***

J'ai réentendu ce superbe et vibrant morceau au magasin SéPHORA nouvellement ouvert Bd de Sébastopol à côté du Milk cyber-café.


Deuxième fois que la programmation me fait retrouver la chanson sur Youtube et Deezer, après "Erase and Rewind" de "The Cardigans"...


Ce morceau de divin copain Georges, me fait tripper, groovy, on a qu'une envie c'est tout lâcher, et se laisser aller à bouger énergiquement son body !!!


Et le clip: trop fort, il me caractérise parfaitement ou presque: La fête, la vie en communauté, la Danse, l'extravagance: J'AIME:  SO VERSEAU TYPE ***

Je l'ai choisi pour être le clip qui démarre automatiquement sur ma page de profil sur Myspace ***


Je kiffe aussi Sheryl CROWE, superbe femme, chanteuse émérite et son très beau morceau "Strong enough" (Are you strong enough to be my man ?).


Belle et importante question pour nous les nouvelles amazones de l'ère à venir, qui à l'instar de Démi MOORE dans "Harcèlement" le dit sans gêne, et l'assume haut et fort ainsi plus ou moins : "Et oui, je suis agressive sexuellement, j'adore ça, on est plus au temps où les femmes devaient attendre gentillement une ombrelle à la main, qu'on vienne les sauter !


Vous nous prenez pour des "putes" messieurs , C'est VOTRE problème, votre PETIT jugement, assez minable finallement *** (Oui je règle un compte là !, à défaut de pouvoir l'extérioriser en pleine face de celui qui m'a utilisée sans égards et pitié, ce qui m'aurait profitablement soulagée,  je le démultiplie ici et ailleurs par écrit ***)


On peut décocher ses flèches allègrement, mais savoir s'arrêter quand la cible transpercée en vaut le détours et la peine puis, en Licorne doucereuse se transmuer et fidèle pourquoi pas à tout jamais demeurer !


Que croyez-vous, la femme égale l'homme dans sa démarche de "prédateur", elle vit ce qui lui fait aussi sur le moment envie, et alors ?

Quoique dans le film Demi Moore, son personnage Meredith Johnson, y va un peu trop fort *

Elle démontre qu'une femme dès qu'elle touche au pouvoir, peut devenir aussi "conne" qu'un homme minable dans la même position***


Il n'en demeure pas moins que notre petit coeur bât toujours et nos sentiments peuvent encore être blessés...


Mais ce n'est pas grave, cela nous renforce, car comme le dit fort justement l'adage, ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort ***


Et pour ma part, la Force est le but à atteindre, la force morale irréductible, systématique, sans se départir de sa Compassion et Amour de l'Humanité ***


Devenir un  Dieu, avancer, tendre la main à nos frères humains moins évolués, et s'en prendre plein la "gueule", et CONTINUER, se renforcer, se CONFIRMER...

Ne jamais ciller ***


Je vous aime, malgrés vos très nombreux coups de pieds, mais ce n'est guère complètement votre fruit, car de votre bassesse et forfaiture, vous n'êtes guère encore conscient et informés... ***


GOD BLESS  ALL OF US and HELP US ALL TO EVOLUATE §§§



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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 12:18

Ce blog et ses articles ne prennent pas en compte les spoilers qui protègent du dévoilement intempestif et malvenu d'éléments clefs du film, de ce fait, si vous ne l'avez guère encore vu: ne lisez pas cet article !

Pio Marmai. StudioCanal

Jacques Gamblin et Zabou Breitman. StudioCanal

Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin, Déborah François et Pio Marmai. StudioCanal

Pio Marmai et Marc-André Grondin. StudioCanal

Zabou Breitman et Jacques Gamblin. StudioCanal

Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin, Déborah François et Pio Marmai. StudioCanal

MAGNIFIQUE ****

 

Le thème du temps qui passe, des liens du sang au sein d'une famille, de l'Amour, de la Mort...

Des thèmes universels et intemporels §

 

Ce film m'est apparu fort sensible et juste. Guère uniquement perclu de bons sentiments, des ressentis y pointent la face, des règlements de comptes, assez délicats néanmoins, contrairement au film de Ronit Elkabetz : "Les septs jours" ou "Deux jours à tuer de Becker" avec Albert Dupontel, pour citer deux films récents que j'associe à celui-ci, pour les thèmes notamment ***

 

J'en suis sortie en larmes séchées, transfigurée ***

 

Sachant que le décès des deux pères du film font cruellement écho chez moi, à la récente perte de mon père, je suis de fait d'autant plus réceptive et sensibilisée à ce genre de sujet, que toute autre personne ne le sera ***

 

Cinq dates du passé au plus proche présent, qui ont scandé la vie d'une famille de trois enfants et deux parents, sans omettre le père du père, joué par un acteur aux cheveux blancs fort touchant: Roger DUMAS ***

 

La première semble t-il me souvenir vers 1988, consiste en l'évènement de l'euthanasie du vieux chien de famille, assumé par l'aîné des enfants Albert (Pio Marmai: très beau brun dans le genre grec ou romain, intense...) ***

 

La seconde, celui de l'anniversaire et des seize ans  de Fleur, la seule et dernière fille de cette fratrie. Date qui coïncide pour elle avec le choix décisif et fondamental de passer le cap du franchissement de la ligne de démarcation entre "le statut de femme" selon elle et celui d'enfant (bien imagé par l'utilisation des deux personnes aux deux âges concernés, la plus grande disant au revoir à l'autre, une flaque "avançante" de sang, transparaissant ensuite sous la porte de cette chambre funeste où la virginité fut envolée...)

 

Touchante date, car tous les membres de cette famille oublièrent d'abord de fêter comme il se doit, le bon anniversaire à la jeune femme concernée, qui recherche auprès d'abord de ses deux parents, la petite phrase tant attendue, en forme de reconnaissance...

Ensuite, cette douce et très belle jeune femme (Déborah François: superbe minois !) va découvrir la goujaterie masculine, consistant en l'indifférence absolue une fois l'acte escompté consommé !

 

Très beau, cette intervention du grand frère Albert auprès de l'immonde Sacha, remettant les pendules à l'heure.... Scène visible  en bande-annonce ***

 

La troisième, si ma mémoire est bonne, consiste en la première scène de Raphaël, le fils second, d'un café-concert où il se produit devant son père, grand mentor, avec le manteau léopard de sa mère, emprunté sans le consentement de cette dernière.

Ce beau jeune homme (Marc-André GRONDIN, yeux verts au regard particulièrement trouble, nez si fin et menton fossété si allongé...) rencontra aussi la jeune rockeuse brune qui fit flasher son coeur...

 

Par contre j'ai oublié la 4ème date, pensant que la dernière consiste en l'anniversaire du père (Jacques GAMBLIN, homme d'une beauté exquise, magnifique et magnifié, par son teint bruné, ses yeux souriants et ses tempes engrisonnées...).

La phrase phare du film par lui y fut lancée: "C'est important une famille. Vous voir grandir tous les trois  est le plus beau spectacle auquel j'ai assisté dans toute ma vie. Avoir des enfants c'est une force magnifique."

 

Cette date coïncide aussi avec celle de son information donnée d'une fin proche annoncée, liée à d'importants problèmes de dos de ce père et mari, chauffeur de taxi.

Sa disparition finale, est émouvante, notamment du fait de la douleur bien exprimée par Zabou BREITMAN, sa femme dans le film, Marie-Jeanne.

Les trois enfants semblent eux davantage réservés dans l'expression de cette douleur indissociablement liée à la perte de celui qui a 50% a contribué à façonner votre vie ***

 

Ses liens familiaux sont beaux.

Ses souvenirs qui reviennent à Raphaël, lorsqu'il pénètre en la chambre d'Albert qui vient d'emménager chez lui et a quitté le nid familial, est le premier moment m'ayant émue aux larmes. Ses moments de jeux et de jeunesse partagés avec son frère, sa soeur, des amis, est vraiment un retour sur le temps fort émouvant.

On ne peut s'empêcher du coup, d'évoquer ses propres souvenirs d'enfance, associés à sa propre éventuelle fratrie, tous ces beaux et bons moments, qui ont filé avec le temps...

 

La famille d'où l'on vient..

Et celle que l'on va créer: Déborah à la fin apprend manifestement par un test, sa grossesse, et son père ainsi va se perpétuer, bien qu'il soit déja décédé...

L'éternité par les enfants est ainsi touché ***

 

Touchant fut aussi pour moi ce moment où Robert (Jacques GAMBLIN) à la mort de son père Pierre, découvre dans son porte-feuille des photos de lui enfant, alors qu'il n'en avait jamais vu exposées chez son père de son vivant. Et le lui avait reproché, pétant un câble lors d'un diner, durant lequel ce dernier l'avait comme souvent semble t-il, vertement rabaissé.

 

Son père l'aimait finalement, et pour lui il comptait tant ...

Ce moment également, où ce grand-père confie à son petit-fils Raphaël, le manque lié à la perte de sa chère et tendre aimée, sa grand-mère.

 

Tous ces échanges de confidences, de moments reliés à son propre passé, cette transmission, est quelquechose de bouleversant...

 

 

Construire, investir en des êtres, une femme, un homme, des enfants, constitue sûrement un des plus nobles et importants fondements de notre existence et de notre société, qui tend hélas cependant à s'éloigner fondamentalement de ce modèle.

 

En effet, de nos jours les relations affectives se résument souvent soit, comme l'exprime cruellement Fleur, lorsque sa mère découvre avec émotions son journal intime (l'i.v.g. notamment, bien rendu par l'apparition en la chambre de la fille face à sa maman...) en des coucheries "one shot" ou de brèves histoires où le stade de l'état amoureux ne cède guère la place à celui du choix volontaire d'Amour.

 

Comment construire dès lors ? Combien d'enfants élevés par un seul de leurs parents et privés du cocon rassurant rendu brillamment par ce sensible film, du foyer uni dans sa complétude ?

Que deviendra notre humanité, constituée de plus en plus de membres déracinés, et peut-être déséquilibrés ?

Rendez-vous dans des années pour le constater...

Sans compter les nouvelles ombres naissantes qui l'obliquent dans un sens plutôt dévoyé ...

 

 

 

La musique de ce film joue toujours pour moi, un rôle primordial dans l'apparition forte d'émotions.

Ce très beau morceau d'Etienne Daho, qui donne à ce film son titre, le premier jour du reste de ta vie, dispose d'une mélodie qui sait toucher l'âme en l'élevant haut et de paroles signifiantes.

 

Celui qui accompagne la mort et jeté de cendres de Robert aussi: "It's a perfect day" de Lou Reed, me semble t-il...

 

Merci aux artistes, de tous poils de nous élever au dessus de nos conditions bassement humaines, de nous permettre de transcender le quotidien dans toute sa mécanique de banalité...

 

Merci à eux de nous donner à réfléchir et évoluer, c'est à espérer, un peu... 

 


 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 13:27

Attention, ce blog ne présente aucun spoiler, si vous n'avez guère vu le film, abstenez-vous de le lire, éventuellement ***

J'ai beaucoup aimé ***

Les acteurs, surtout la réalisatrice qui incarne VIVIANE, Ronit Elkabetz, celle qui joue sa soeur Simona: Hana Azoulay Asfari, celle qui joue la femme du frère Itamar, Ruthy: Orit Sher***

Ses femmes sont magnifiques dans la colère, la haine !

J'aime beaucoup le face à face de Viviane et son mari Elihaou, qui refuse de lui rendre sa liberté par un divorce, ce geste du doigt dans l'autre paume de main quand elle lui dit "souviens-toi de mes paroles" *

Le pétage de plombs de sa soeur Simona face à ses frères et elle Viviane, qui se sent détestée depuis elle ne sait quoi * Pourquoi Simona lui dit-elle qu'elle aurait pu se taire ? Sur quoi ?

J'aime ces vérités qui jaillissent brutes tel un volcan, ses réglements de comptes familiaux *

Un côté "Festen" de Lars Von trier, ou "Américan Beauty" avec Kevin Spacey, ou encore dernièrement "Deux jours à tuer" avec Albert Dupontel *

J'y suis dans mon élément...

La crise, comme le film du même nom de Coline Serrault *

Et le thème de la Mort, qui m'est si cher...

Les dénouements de langues et de haine qu'elle peut suciter...

Je connais bien, je suis en plein dedans depuis le 20 mai dernier où notre père nous a quitté ***

Mais il faut la tête très froide, garder §

Sans laisser impuni, ce qui fut perpétré, ni se laisser "entuber"...

A bon entendeur...

Préparez-vous, si vous n'y êtes guère encore passé, la Mort est l'occasion de toutes les bassesses humaines, au nom de l'argent souvent !

En tous les cas MERCI à Ronit Elkabetz pour ce très beau film, poignant et drôle à la fois *

La Guerre qui sévit en Israël y est tangible, à des moments malvenus, soit donc risibles...

L'hébreu est une belle langue, j'ai envie de l'apprendre * Mon meilleur ami est juif et vit en Israel, je lui demanderai de l'aide *

Et j'irai, bien sûr ***

De l'allemand y est mélangé, la femme de Haim, Ita, dit je crois "nur Geld ?" Seulement de l'argent *

Bel homme que ce Haim, de beaux yeux clairs ***

Bel homme aussi Charlie, Yechiel Elkabetz (frère, mari de la réal' ??).

Petit frère d'une grande fratrie de 8 enfants, 6 garçons, 2 filles, qui règle ses comptes avec son frère aîné Mehr, qui l'a frappé petit.

Mère admirable, qui traverse la plus dure épreuve qu'une femme puisse traverser: perdre et survivre à son enfant !

Quelle désolation pour elle d'assister aux règlements de comptes intestins à sa famille, entre ses propres enfants encore vivants, et la veuve de son fils également.

Cette aventure entre la femme du frère  Jacques, Lili et le défunt frère Maurice, et la veuve qui savait...

Ben Loulou, qui aime Viviane, qui n'est pas libre de son mari, et qu'une autre, Evelyne, la soeur de la femme du frère Mehr, convoite en vain, avec les tentatives assez grotesques, car peu subtiles, de sa maquerelle de soeur, qui ronfle, au grand damn de tous, qui doivent vivre ensemble sept jours, afin de " commencer le procéssus du deuil, le défunt une fois enterré.

Très belle galerie de portraits.Les Films du Losange

Et ces pleureuses : quel cinéma, quel grotesque, bien que ce soit culturel, et que chez nous cela se pratique aussi.

Toutes ces interdictions, ce qui se fait et ne se ferait pas à l'occasion d'un décès...

Que de contraintes, que de conneries, excusez-moi !

Moi j'ai dansé et chanté après la mort de mon père, et cela a beaucoup choqué ***

Il ne faudrait avoir que faire du qu'en dira t-on de ces autruis, que l'on ne connait parfois même pas ou que l'on estime pas.

Même si respect il se doit ***

Le jugement, nous devrierions tous, à commencer par moi, par nous en abstenir, car nous ne connaissons pas tout, il nous manque des éléments, seul Dieu omniscient, peut se le permetre...

Mais nous ne sommes que d'imparfaits humains, perclus de défauts et de vanités...

Quoi qu'il en soit à tous ces êtres faibles et très éloignés de la perfection Divine, je conseille d'aller voir ce film, avant lequel la bande annonce du dernier film avec zabou Breitman, m'a beaucoup touchée, j'irai le voir :"Le premier jour du reste de ta vie", me semble t-il ***

Ôde à la famille avec Jacques gamblain, magnifié et magnifique...

A bientôt ***

 



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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 07:01

Well...

 

J'ai un peu ri et me suis beaucoup ennuyée...

 

Bien, la scène ou Eric visionne la photo prise par le radar flash du bolide de sport conduit à fond les ballons dans Paris vidé de son peuple, et ce passage d'une photo fixe à une scène d'action via le visage de Ramzy, agrémenté par une mélodie, musique de fond assez sympa ***

 

Il a dû carrément tripper de conduire ainsi une voiture de sport dans de grands espaces parisiens transformés en terrain de jeu de grand garçon toujours petit...

Ramzy Bedia. Warner Bros. France

Le kiff, de savourer ces places habituellement over-bondées et quasi impraticables, qui en donneraient envie de suffoquer.

Eric Judor. Warner Bros. France

Et le trip au stade de France me semble t-il : ramzy a dû se faire pousser la chair de poule...

Ramzy Bedia. Warner Bros. France

Warner Bros. France

Serait-il le plus mégalo du fou duo ???

 

On s'ennuirait donc au bout d'un temps passé sans toute cette plebe affligeante, souvent ???

A essayer... Chiche Dieu ?

 

Les frères Bouglioni sont drôles, Omar et son accolyte antillais en tête, quel accent, quels dialogues !

Ramzy Bedia (au centre). Warner Bros. France

Benoit Magimel, pour qui j'ai été voir ce film, n'apparait guère assez, et dans un rôle mémorable et intéressant pour le film sauver ***

J'aime toujours Kristin Scott Thomas depuis Quatres mariage et un enterrement ...

Kristin Scott Thomas et Ramzy Bedia (de dos). Warner Bros. France

Ramzy Bedia et Kristin Scott Thomas. Warner Bros. France

Elodie Bouchez vue une fois au magasin Taschen de la rue Bucci dans le 6ème, est parfois jolie, des fois moins... Rien d'édifiant à dire sur son rôle.

Eric Judor et Elodie Bouchez. Warner Bros. France

Eric et ramzy ont trouvé les fonds nécessaires à leurs jeux parfois drôles, parfois pitoyables, la célébrité a du bon, elle permet de se faire vraiment plaisir, même s'il n'y a rien comme message, rien à en dire, à part: ces mecs se font plaisir et espèrent peut-être faire rire...

 

La salle de l'u.g.c. ciné cité des halles un jeudi vers 11h30, ne s'est guère décrochée les machoires d'hilarité...

Je trouve à Ramzy des airs de Bruno Putzulu mixés à des expressions de Jamel...

 

Si vous êtes un brin cérébral, aimez disséquer les oeuvres, analyser les psychologies, percevoir une fine analyse sociétale, un message véhiculé, ok même si vous vous dites faisons fi de tout cela allons rigoler...

 

Par pitié, n'allez guère perdre votre temps, il y a sûrement mieux à faire, assurément ***

 

Mais bon, il est facile de critiquer, il vaudrait mieux soi-même risquer de s'exposer...

 

 On ne peut plaire à tout le monde comme le sous-entendFogiel marc-Olivier, que je kiffe grave, alors, tempérons ces propos...

 

La prise de risques, la mise à nu, je ferai bientôt, c'est mon but, via mon autobiographie, l'édition/diffusion de dessins, et je l'espère la présentation de chorégraphies et prestations vocales...

 

 



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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 17:35

Richard Berry. SND

ATTENTION cet article, comme tout mes articles en blog sur un film, dévoile des pans important du scénario !!!

J'ai kiffé l'affiche, à la base * Superbe noir et blanc avec cette tâche rouge: POLICE ***

J'aime bien Richard BERRY et Aïssa MAÏGA, sans oublier Zabou BREITMAN...

Le titre me plait à 200%.

L'idée d'un flic muté pour fantôme du passé, qui débarque au milieu de nulle part dans un commissariat complètement laisser-aller et débraillé, et qui ne cautionne pas la requête de sa commissaire de supérieure: "Moi ce que je vous demande, c'est de vous fondre dans le paysage", me plait.

Flic incorruptible sachant ce que l'hônneur signifie concrètement.

Ces relations de méfiance et rejet professionnel à l'arrivée d'un nouveau qui va perturber les habitudes du train-train: j'aime bien...

Et je connais bien...

Comme la prise de risques, la conscience du travail fait correctement, le danger...

Etre flic est un ardu métier ***

On peut aimer ou ne pas aimer, mais votre vie privée en est forcément affectée. Votre rapport à la vie aussi, comme à la mort. Vous n'êtes plus le commun des mortels, car tous les jours Thanatos vous côtoyez.

La scène d'entrée est assez brut de décoffrage, efficace du fait aussi me semble t-il me souvenir de la musique.

Les plans plongeants sur le plan d'eau (Méditerrannée) qui entoure la zone industrielle où est érigé le commissariat, donne une impression d'angoisse, intimisme et surréalisme: l'oeil d'un esprit arrive sur toute cette histoire ?

Après, le cow-boy solitaire arrive seul peu chargé, et vis comme un vagabond, vient secouer le cocotier, remettre à leurs aspirations initiales quelques flics blasés par une devise et des directives laxistes à souhait, dévoile peu à peu sa blessure, rallie petit à petits ses premiers "ennemis", les sauve, puis repart comme il est venu...

Pas mal.. Sans plus, pour ma part ***

Beaucoup moins émouvant qu'un "deux jours à tuer", ce film m'a un peu fait songer à "Calculs Meurtriers" avec la flic Bullock qui elle aussi, femme forte, dissimule une faille venue du passé, ou "Américan Gangster" ou Russel Crowe incarne une sorte de flic irréprochable professionnellement ou carré simplement, face néanmoins dans son film à Denzel Washington, qui incarne le sans foi ni loi, dans une certaine mesure, bien que CROWE nage aussi en pleine corruption policière.

Ici c'est Zabou BREITMAN qui se colle au rôle de la salope, qui trahit pour ses intérêts.

Je ne connaissais guère Bernard BLANCA, j'aime bien son physique, il me rappelle une figure connue... Il s'envoie sa collègue, dômmage que le film n'ait guère montré les éventuelles implications professionnelles (inconvénients surtout pour être claire) de ce genre de mélange boulot/vie privée, hormis le fait que Pierre (BLANCA) passe l'unique gilet pare-balles à sa poule, alors qu'une autre femme est enceinte...

Mais bon, elle sait aussi pourquoi elle pouvait se permettre de rester et de se la jouer téméraire..Rien en principe ne devait lui arriver...

Je lie aussi à "La nuit nous appartient" pour le lien entre les clubs, la dope voire les flics***

Sympathique moment, surtout grâce au morceau musical leitmotiv du moovie...

Le profil d'ELBE, et de celui qui joue le big voyou WARGA, me semblent assez singulier. Le physique over musclé par la gonflette d'un des gars du gang de Warga, m'est assez risible: c'est a-bu-sé ! Leur arrivée massive au commissariat pour délivrer le patron de la boite à dope aussi, me semble complètement hors réalité *

L'attaque du commissariat par ce gang permet de réaliser à quel point il peut être angoissant de tutoyer la mort de façon aussi démultipliée et omniprésente. Tension quand même.

Le monde des flics est risqué, celui des bandits aussi: tu perds facilement la vie, aussi parceque tes copains de jeu considèrent que tu en sais trop ou que tu veux raccrocher, tout plaquer... Contrat de travail à vie... A notre époque de précarité généralisée, cela pourrait hélas en tenter parmi les plus jeunes. On voit dans le film comment le petit Karim me semble t-il, a fini... Balancé manifestement par une pouff'...

Mais allez-y cela peut vous divertir, faire réfléchir voire désennuyer...

Zabou Breitman. SND

Pascal Elbé. SND

Richard Berry. SND

Aïssa Maïga. SND



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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 14:02

 

Mathias Mlekuz, Albert Dupontel, Cristiana Reali et Francois Marthouret. Studio Canal

 

Studio Canal

 

Albert Dupontel et Marie-Josée Croze. Studio Canal

 

Albert Dupontel. Studio Canal 

 

 

ATTENTION CET ARTICLE DéVOILE UN éLéMENT FONDAMENTAL DE L'INTRIGUE !!!

  

Très bien, vraiment***

 

 

 

C'est une amie qui m'en a parlé hier, j'ai vu les bandes-annonces ici, et me suis décidée à aller le visionner * 

 

J'aime Albert Dupontel et ce franc parler dérangeant associé, aussi ici à son personnage Antoine*

Un côté "pétage de plombs" à la Kévin Spacey dans "Américan Beauty": j'adore §§§

 

Le film est émouvant, car Thanatos est encore présent *

Moi qui vient de perdre mon père, je n'y suis d'autant plus pas insensible *

Pour ma part, j'ai accompagné mon ascendant dans sa dernière ligne droite, ici c'est le descendant, Antoine, qui comme le dévoile seulement à la fin le film, ayant appris sa condamnation par un cancer (tiens ! Mon père aussi, et cette maladie est en passe de devenir en occident une réelle épidémie...) décide de tout plaquer, de se rendre ôdieux à ceux à qui bientôt il va cruellement manquer. Selon lui, dès lors son absence sera moins douloureuse puisqu'il aura laissé l'image d'un salaud *

 

J'ai connu cela avec mon père, qui apprenant sa proche fin, était devenu très agressif...

La douleur n'en est point du tout amoindrie...

 

les dialogues sont vraiment savoureux, j'attendrai le dvd avec impatience !

Albert Dupontel dans ce rôle se rapproche un peu de Jean-Pierre Bacri dans "Cuisines et dépendances" j'app, que j'aprécie énormément aussi ***

 

Merci à lui, à Dupontel, à Xavier Gallais (l'auto-stoppeur du film ici: agréable et superbes mimiques: j'adore !  Il joue manifestement dans une série policière française: "Sur le fil"), à Marie-José Croze, qui incarne la femme d'Antoine-Dupontel, et aux autres acteurs édifiants, dont je rechercherai le nom ultérieurement...) ainsi qu' à Jean Becker le réalisateur, pour ce poignant et très plaisant moment !!!



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